Le GRESB et l’OID ont présenté le 10 octobre les résultats France du GRESB lors d’une conférence organisée en partenariat avec Gecina. Les résultats soulignent l’excellente performance d’acteurs immobiliers français leaders au niveau mondial et européen. La maîtrise des impacts sur le climat et la résilience au changement climatique sont des enjeux de plus en plus prégnants pour le secteur immobilier.
En évaluant et comparant les sociétés immobilières, le GRESB vise à améliorer la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans cette industrie. En 2017, le GRESB couvre 62 pays pour 77 000 actifs de 850 entités. L’évaluation prend en compte différentes dimensions parmi lesquelles la stratégie, le suivi, les indicateurs de performance, l’engagement des parties prenantes et les certifications. L’évaluation du GRESB fournit aux investisseurs un cadre d’analyse cohérent à l’échelle mondiale afin d’échanger avec les gestionnaires immobiliers sur leurs performances ESG, et permet ainsi la constitution chaque année du plus grand jeu de données ESG pour l’industrie immobilière. Roxana Isaiu, Director ESG & Real Estate au GRESB, a ainsi souligné le recours croissant des investisseurs aux notations du GRESB dans leur politique d’investissement. Deux enseignements ressortent : la performance ESG et la transparence continuent à s’améliorer ; au niveau mondial, les scores moyens des répondants entre les différentes régions (EMEA, Asie, Amérique du Nord, etc.) tendent à se rapprocher.
Au niveau français, 27 entités ont participé au GRESB en 2017. Le score moyen pondéré des participants français a progressé de 2% de 57 en 2016 à 58 en 2017. On note l’excellente performance ESG des acteurs immobiliers français qui se maintiennent aux premières places au niveau mondial ou européen – Altarea Cogedim – 1er Listed Retail Monde, Gecina – 1er Listed Office Europe et Icade – 1er Listed Diversified Europe. Le résultat moyen au GRESB des acteurs immobiliers français maintient sa progression annuelle déjà constatée par le passé. En moyenne, les nouveaux participants commencent avec un résultat de 57 : les pratiques ESG sont déjà bien intégrées dans les stratégies des acteurs de l’industrie immobilière en Europe. Les répondants français se distinguent sur les certifications environnementales de bâtiments et les indicateurs de performance.
Si l’immobilier est au cœur des enjeux énergétiques, élargir le périmètre au carbone est désormais indispensable. Les bâtiments sont soumis aux aléas climatiques et sont au cœur des stratégies d’adaptation au changement climatique. La contribution des bâtiments au changement climatique concerne plusieurs dimensions : consommation énergétique en exploitation, mobilité des occupants et impacts carbone de la construction, rénovation et déconstruction. Certains bâtiments accueillent également des activités émettrices.
Une table ronde d’experts a permis de compléter ces analyses et de faire un état de l’art sur les questions de maîtrise des risques climatiques, avec les interventions de Patrick Stekelorom, Directeur Développement durable et innovation chez Allianz Real Estate France, Aurélie Rebaudo-Zulberty, Directrice RSE chez Gecina, Roxana Isaiu, Director, ESG & Real Estate au GRESB, et Michel Lepetit, Vice-président de The Shift Project et Président de Global Warning. Une synthèse des éléments discutés est présent sur le support de la conférence disponible en suivant ce lien.
Ce troisième snapshot France témoigne donc du suivi croissant des acteurs de l’immobilier français de leur performance extra-financière.