Depuis la première édition publiée en 2018, le Baromètre de l’Immobilier Responsable (BIR) de l’OID évalue les pratiques ESG des acteurs du secteur de l’immobilier. En partenariat avec l’ASPIM, l’IEIF, la FEI, la FA, la FPI et nouvellement l’IFPImm, cette étude annuelle a su se positionner comme une référence en matière de caractérisation du niveau de maturité du secteur dans la prise en compte des problématiques environnementales, sociales et de gouvernance. Face à un contexte réglementaire dense, animé par la publication des premiers taux d’alignement des activités avec la taxinomie européenne, l’ESG devient incontestablement une préoccupation majeure. Le BIR doit permettre de relever les pratiques des divers acteurs du secteur et d’analyser l’état de maturité au regard de la réglementation en vigueur.
Elargissement du périmètre d’analyse aux financeurs : appréhender l’impact de l’ESG dès le financement des projets immobiliers
L’édition 2022 s’est achevée avec la contribution d’une soixantaine d’acteurs couvrant ainsi plus de 70% du marché total de l’immobilier gestion et 35% du marché de la promotion immobilière. L’objectif de l’édition 2023 est de toucher un nombre toujours croissant d’acteurs et de couvrir un périmètre plus large, en incluant dans le secteur de l’immobilier d’investissement, les financeurs.
Avec l’appui du comité d’experts et de l’IFPImm, le Baromètre 2023 de l’Immobilier Responsable souhaite analyser le niveau d’influence de l’ESG dans les offres de financement. Avec la Taxinomie européenne et l’arrivée prochaine de l’EU Green Bond Standard, l’impact de l’ESG dans les sources de financement devrait se renforcer, s’appuyant sur des références communes. Rediriger les flux de capitaux vers les produits durables est d’ailleurs l’objectif majeur du Plan d’action pour la finance durable de l’UE, duquel sont issus ces textes règlementaires. Ces législations sont couplées à de nombreux facteurs conjoncturels. Avec l’inflation, le coût de l’énergie, les préoccupations environnementales grandissantes et l’interdiction des passoires thermiques, les banques intègrent davantage de critères environnementaux comme le DPE et la performance énergétique dans leurs octrois de prêts.
Le Baromètre de l’Immobilier Responsable 2023 entend pour la première fois analyser l’appropriation de ces enjeux par le secteur du financement immobilier.
Des exigences en matière de transparence extra-financière grandissantes
Les acteurs de l’immobilier doivent renforcer leurs actions ESG à plusieurs titres. Il ne s’agit plus uniquement de satisfaire des exigences réglementaires mais aussi de répondre aux préoccupations environnementales de leurs parties prenantes, locataires comme investisseurs. Ainsi, le renforcement des actions ESG doit également permettre une meilleure transparence dans les objectifs et indicateurs utilisés, mais également dans les méthodologies associées.
Au travers des dispositifs tels que le règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) ou l’article 29 de la Loi Energie Climat, les sociétés financières devront appuyer leurs démarches ESG au moyen d’indicateurs communs. Il s’agit notamment des principales incidences négatives, de l’alignement des investissements avec les critères de la taxinomie européenne (en termes de CA, de CAPEX et d’OPEX) et de la part des investissements impliqués dans des activités fossiles. En complément, ces acteurs devront publier des informations sur les risques physiques climatiques et en matière de biodiversité, ainsi que sur les trajectoires déployées pour se conformer aux objectifs internationaux.
Les sociétés immobilières cotées et promoteurs sont également directement impactés par la taxinomie européenne. Ils doivent également anticipé les évolutions de la Déclaration de Performance Extra-Financière, qui devient la Corporate Sustainability Reporting Directive. Cette dernière prévoit d’uniformiser les indicateurs entre les sociétés. Les promoteurs font également face aux enjeux de sobriété foncière au travers de l’objectif Zéro Artificialisation Nette, de la sobriété énergétique via la RE2020 et de la sobriété matière par le biais de la filière REP.
Toutes ces règlementations auront à n’en pas douter un impact direct sur les stratégies mises en œuvre par les acteurs de l’immobilier, des financeurs aux acteurs de la gestion, en passant par les promoteurs. L’OID souhaite analyser la maturité du marché vis-à-vis de ces différents points au sein de sa sixième édition du Baromètre de l’Immobilier Responsable.
Processus de collecte d’informations
Les sociétés immobilières cotées, les sociétés de gestion de portefeuille, les investisseurs institutionnels, les promoteurs et les financeurs sont invités à participer à la collecte en remplissant un court questionnaire. Cette participation offre l’accès à un benchmark, qui sera transmis aux acteurs à la suite de la présentation des résultats généraux. Celui-ci propose une vision claire et synthétique du positionnement de chacun parmi sa catégorie.
Le questionnaire porte essentiellement sur la démarche ESG et l’intégration des exigences réglementaires mais également sur le niveau de maturité des acteurs sur les enjeux ESG.
La contribution à la base de données est volontaire. L’OID attache une importance particulière à la confidentialité des données et au processus qualité. Les données collectées sont confidentielles. La date limite de collecte est fixée au 27 juillet 2023.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus et à nous retourner les fichiers de collecte à l’adresse barometre@o-immobilierdurable.fr !
Retrouvez la notice de collecte du Baromètre 2023 à ce lien.
Retrouvez le questionnaire des sociétés immobilières cotées à ce lien.
Retrouvez le questionnaire des sociétés de gestion de portefeuille à ce lien.
Retrouvez le questionnaire des investisseurs institutionnels à ce lien.
Retrouvez le questionnaire des promoteurs immobiliers à ce lien.
Retrouvez le questionnaire des financeurs à ce lien.
