Immobilier : le contrat de performance énergétique peine à se développer Contenu réservé aux abonnés
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Le recours au contrat de performance énergétique, qui correspond à l'achat d'économies d'énergie garanties sur un bâtiment, reste cantonné dans le privé aux actifs de bureaux, selon une étude. Les propriétaires publics, eux, ne signent pas plus de 40 contrats par an.
La crise énergétique de 2022 provoquera-t-elle le décollage des contrats de performance énergétique (CPE) ? Jusqu'ici, leur développement est resté lent en France, au vu du dernier rapport de l'Observatoire national des contrats de performance énergétique (ONCPE). Les CPE peinent à se développer dans le secteur privé et ils stagnent dans le public.
Introduits par une directive européenne de 2006 et depuis confortés par le droit communautaire et français, ces contrats innovants consistent, pour le propriétaire d'un bâtiment ou d'un équipement, à acheter à un prestataire des économies d'énergie. En clair, cela revient souvent à confier à ce dernier sur une longue période l'exploitation d'un bien dans lequel il s'engage à faire des améliorations énergétiques. Ils se rémunèrent en percevant des loyers auprès du propriétaire et grâce aux baisses de charge d'énergie. Les collectivités ont été les premières à tester le modèle, par exemple, pour s'éviter de gros investissements dans l'isolation d'une piscine.
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