L’OID fait le bilan de son empreinte carbone pour 2019 !

Le bilan carbone de l’OID est en hausse, passant de 12,10 téqCO2 en 2018 à 23,3 téqCO2 en 2019. Comment s’explique cette augmentation ? Quels sont les postes d’émissions les plus importants ? Quelles actions mettre en œuvre pour réduire les émissions carbone de l’OID ?

Les postes les plus émetteurs de GES en 2019 concernent l’usage numérique et les outils informatiques. Cette tendance a également été observée en 2018.

Contexte et objectifs de notre
Bilan Carbone®

A l’OID, nous accompagnons nos membres dans leurs démarches responsables, y compris dans l’amélioration de leur empreinte carbone. En 2018, il nous est donc apparu cohérent d’évaluer les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) directes ou induites par notre activité. Dans ce cadre, nous réalisons cette année un Bilan Carbone® pour la 3ème année consécutive.

Les objectifs de cet exercice sont d’identifier et de hiérarchiser les postes les plus émetteurs de GES ainsi que de proposer des axes d’amélioration pour réduire l’empreinte carbone de l’association. Renouveler annuellement cette démarche nous permet de suivre l’avancement de notre plan d’actions.

 

Bref rappel de la méthode suivie pour réaliser le Bilan Carbone® de l’OID

Notre Bilan Carbone® s’appuie sur la méthode BEGES (Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre) développée par l’ADEME. Cet outil comporte une méthodologie relative à la manière de réaliser le diagnostic « carbone » d’une activité et notamment une liste de différents postes d’émissions de GES à prendre en compte pour réaliser un Bilan Carbone®.

Nous avons retenu 7 postes d’émissions pertinents pour l’activité de l’OID, sur les 23 proposés par la méthode précitée. Par ailleurs, par souci de cohérence, nous avons pris parti de nous fier en priorité aux facteurs d’émissions de l’ADEME lorsque ceux-ci étaient disponibles.

Cependant, certains facteurs d’émissions font l’objet d’un fort taux d’incertitude. Les résultats permettent donc plutôt d’identifier es tendances d’évolution.

 

Notre méthodologie détaillée est disponible dans un document annexe, téléchargeable à l’issue de cet article.

Figure 1 : Postes d’émissions retenus pour le calcul du Bilan Carbone® 2019 de l’OID

 

Résultats du Bilan Carbone® 2019 de l’OID

Les émissions 2019 dues à l’activité de l’OID sont de 23,3 teqCO2, soit 5,83 teqCO2 par ETP (équivalent temps plein). Ces résultats ont augmenté, respectivement, de 93% et de 44%, par rapport à 2018.

 

        En 2018, la majorité des émissions de GES de l’OID était due à l’usage des outils numériques. En 2019, on observe une augmentation des émissions de GES au regard de l’année précédente et cela s’explique notamment par :

  • Des développements informatiques : refonte du site web de l’OID et développement de l’application web Taloen, le centre de ressources pour un immobilier responsable ;
  • L’augmentation du nombre de salariés, de 3 ETP en 2018 à 4 ETP en 2019 ;
  • L’augmentation du recours à différents prestataires (graphistes, développeur informatique, ingénieur, etc.) en raison d’une activité accrue.

 

Le graphique ci-dessous illustre le poids relatif des différents postes d’émissions de GES de l’OID en 2019.

Figure 2 : Bilan Carbone® 2019 de l’OID en quelques chiffres

 

        Le Poste 9 (Achats de produits & services) représente les deux tiers des émissions de GES de l’OID en 2019. En effet, le stockage et la maintenance des outils numériques qui englobe l’hébergement du site web et de Taloen (Télécommunications sur le graphique ci-dessus) ainsi que le recours à des prestataires externes, en augmentation en 2019 (Autres prestations sur le graphique ci-dessus), ont un poids très important dans le Bilan Carbone® de l’OID cette année.

 

 

Evolution du Bilan Carbone® de l’OID entre 2018 et 2019

Entre 2018 et 2019, les activités de l’OID se sont multipliées et les équipes se sont étoffées. Dans le Bilan Carbone®, cela se traduit par une augmentation des postes (ou sous-postes) d’émissions concernant les équipes, c’est-à-dire les repas quotidiens (intégrés dans le Poste 9), les déplacements domicile-travail des salariés (Poste 22) ainsi que les outils informatiques et usages du numérique (Postes 10 et 23). Parallèlement, en 2019, l’OID s’est installé dans des locaux plus grands.

Figure 3 : Evolution du Bilan Carbone® de l’OID entre 2018 et 2019

 

En 2019 comme en 2018, les postes prépondérants en matière d’émissions de GES sont les Achats de produits & services (Poste 9) et les Biens mobiliers (Poste 10). L’importance de ces deux postes est notamment liée à l’activité dématérialisée de l’OID qui implique un usage et l’achats d’outils numériques conséquents. Le poids carbone du numérique reste un poste d’émissions très important d’une année sur l’autre ; cependant, la hausse des émissions de GES de l’OID en 2019 est exceptionnelle et cohérente au vu des changements des outils numériques cette année-là. En effet, en 2019, l’OID a développé Taloen, le centre de ressources pour un immobilier responsable, alors que les données étaient alors hébergées sur une autre plateforme.

Figure 4 : Evolution des émissions de GES de l’OID par poste, entre 2018 et 2019

 

 

Perspectives et plan d’actions de l’OID pour 2020

La démarche de réaliser annuellement un Bilan Carbone® s’inscrit dans la promotion des pratiques responsables véhiculées par l’OID auprès de ses membres et des acteurs du secteur de l’immobilier.

Par ailleurs, en tant que structure de petite taille, nous espérons montrer et inciter à la quantification des émissions de GES. En effet, la proportion de TPE/PME françaises ayant réalisé un bilan de GES s’élève à 8 % en 2019 (pour les entreprises dont l’effectif est inférieur à 20 personnes) d’après une étude réalisée par l’Association Bilan Carbone en 2020.

Figure 5 : Plan d’actions 2020 pour réduire les émissions de GES de l’OID

Pour aller plus loin :

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